Violence à l’égard des travailleuses migrantes
A/RES/74/127
active, selon qu’il conviendra, aux processus qui concourent à la prise de décisions,
à la planification et à la mise en œuvre à tous les niveaux des politiques et programmes
de développement durable,
Réaffirmant que la Convention sur l’élimination de toutes les formes de
discrimination à l’égard des femmes 7 et la Convention relative aux droits de l’enfant 8
et les protocoles facultatifs s’y rapportant 9, ainsi que les autres conventions et traités
sur ces questions, constituent un cadre juridique international et prévoient un train
complet de mesures visant à éliminer et à prévenir toutes les formes de discrimination
et de violence à l’égard des femmes et des filles et à promouvoir l’égalité des genres
et l’avancement des femmes,
Rappelant l’adoption du Programme de développement durable à l’horizon
2030 10 , sachant que le Programme 2030 vise à parvenir à l’égalité des genres, à
permettre l’avancement de toutes les femmes et les filles, à défendre les droits des
travailleurs et des travailleuses, à promouvoir la sécurité sur le lieu de travail et à
assurer la protection de tous les travailleurs, y compris les migrants, en particulier les
femmes, et celles et ceux qui travaillent dans le secteur non structuré, et reconnaissant
la nécessité, notamment, de mettre fin à toutes les formes de violence et de
discrimination à leur égard,
Rappelant qu’il est reconnu, dans le Programme d’action d’Addis-Abeba issu
de la troisième Conférence internationale sur le financement du développement 11, que
l’égalité des sexes, l’autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles et la
participation pleine et égale des femmes à l’économie et à la direction de celle-ci sont
des conditions indispensables pour réaliser le développement durable et améliorer de
façon appréciable la croissance économique et la productivité,
Rappelant l’adoption, lors de la réunion plénière de haut niveau de l’Assemblée
générale sur la gestion des déplacements massifs de réfugiés et de migrants, tenue le
19 septembre 2016 12, de la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants,
Rappelant également le Pacte mondial adopté à la Conférence
intergouvernementale chargée d’adopter le Pacte mondial pour des migrations sûres,
ordonnées et régulières, qui s’est tenue à Marrakech (Maroc) les 10 et 11 décembre
2018, et approuvé par l’Assemblée générale dans sa résolution 73/195 du
19 décembre 2018,
Rappelant que le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et
régulières repose sur l’ensemble de principes transversaux et interdépendants
suivants : priorité à la dimension humaine, coopération internationale, souveraineté
nationale, primauté du droit et garanties d’une procédure régulière, développement
durable, droits de l’homme, prise en compte de la problématique femmes -hommes,
adaptation aux besoins de l’enfant, approche mobilisant l’ensemble des pouvoirs
publics et approche mobilisant l’ensemble de la société,
Prenant note du rôle que joue l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes
et l’autonomisation des femmes (ONU-Femmes), qui appuie notamment l’action que
mènent les pays pour élargir l’accès des femmes, y compris les travailleuses
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Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 1249, n o 20378.
Ibid., vol. 1577, n o 27531.
Ibid., vol. 2131, n o 20378 ; et vol. 2171 et 2173, n o 27531 ; et résolution 66/138, annexe.
Résolution 70/1.
Résolution 69/313, annexe.
Résolution 71/1.
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