A/RES/49/166 Page 2 inaliénablement, intégralement et indissociablement partie des droits universels de la personne, Convaincue de la nécessité d’éliminer toutes les formes de violence sexuelle et de trafic sexuel, qui constituent des violations des droits fondamentaux des femmes et des petites filles, Condamnant les mouvements illicites et clandestins de personnes à travers les frontières nationales et internationales, essentiellement en provenance de pays en développement et de certains pays en transition, qui visent à mettre par la force des femmes et des petites filles dans des situations où elles sont opprimées et exploitées sexuellement ou économiquement afin de procurer des bénéfices aux recruteurs, trafiquants et associations criminelles, ainsi que les autres activités illégales liées à la traite des êtres humains, telles que le travail domestique forcé, les faux mariages, l’emploi clandestin et les fausses adoptions, Notant le nombre croissant de femmes et de petites filles venant de pays en développement et de pays en transition qui sont victimes de trafiquants et constatant que les jeunes garçons sont également victimes de la traite des êtres humains, Notant que dans sa résolution 1994/45 du 4 mars 1994 8/, la Commission des droits de l’homme demande l’élimination de la traite des femmes, Consciente que la Commission pour la prévention du crime et la justice pénale a décidé, dans sa résolution 3/2 du 6 mai 1994 9/, d’examiner la traite internationale des mineurs à sa quatrième session, dans le contexte du débat sur la question du crime international organisé, Constatant qu’il importe d’adopter d’urgence des mesures efficaces, aux niveaux national, régional et international, pour protéger les femmes et les petites filles contre ce trafic abject, 1. Se déclare gravement préoccupée par l’aggravation du problème de la traite des êtres humains, en particulier par le fait que le commerce sexuel est de plus en plus aux mains d’associations criminelles et que la traite des femmes et des petites filles s’internationalise; 2. Accueille avec satisfaction le Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement 10/, tenue au Caire du 5 au 13 septembre 1994, qui demande notamment à tous les gouvernements d’empêcher tout trafic international de migrants, en particulier aux fins de prostitution, et aux gouvernements des pays d’accueil comme à ceux des pays d’origine d’adopter des sanctions efficaces contre ceux qui organisent les migrations clandestines, qui exploitent les migrants en situation irrégulière ou qui en font le trafic, en particulier ceux qui se livrent à toute forme de trafic international de femmes et de petites filles; 3. Encourage les gouvernements, les organes et institutions spécialisées compétents du système des Nations Unies ainsi que les 8/ Documents officiels du Conseil économique et social, 1994, Supplément n° 4 et rectificatif (E/1994/24 et Corr.1), chap. II, sect. A. 9/ Ibid., Supplément n° 11 (E/1994/31), chap. I, sect. C. 10/ A/CONF.171/13, chap. I, résolution 1, annexe. /...

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