Mariages d’enfants, mariages précoces et mariages forcés A/RES/71/175 développement 8, la Déclaration et le Programme d’action de Beijing 9 et les textes issus de leurs conférences d’examen, Prenant note des conclusions concertées adoptées par la Commission de la condition de la femme à ses cinquante-huitième 10 et soixantième 11 sessions, Se félicitant de l’adoption du Programme de développement durable à l’horizon 2030 12 et prenant acte de la nature homogène du Programme et de la variété des cibles et objectifs liés à l’élimination des mariages d’enfants, des mariages précoces et des mariages forcés, notamment la cible 5.3, Notant avec satisfaction le lancement, en mars 2016, du programme mondial visant à accélérer la lutte contre le mariage d’enfants, élaboré conjointement par le Fonds des Nations Unies pour la population et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance, ainsi que des initiatives régionales, nationales et infranationales prises pour éliminer les mariages d’enfants, les mariages précoces et les mariages forcés, notamment la Campagne de l’Union africaine visant à mettre fin au mariage des enfants et le plan d’action régional visant à mettre fin aux mariages d’enfants en Asie du Sud, et encourageant de nouveau la coordination de l’action à tous les niveaux, Prenant note avec intérêt du rapport du Secrétaire général 13 sur les progrès accomplis dans le monde entier dans la lutte contre les mariages d’enfants, les mariages précoces et les mariages forcés, Se déclarant préoccupée par la persistance des mariages d’enfants, des mariages précoces et des mariages forcés dans le monde entier, notamment par le fait qu’encore près de 15 millions de filles sont mariées chaque année avant l’âge de 18 ans et que plus de 720 millions de femmes et de filles en vie ont été mariées avant leur dix-huitième anniversaire, Considérant que les mariages d’enfants, les mariages précoces et les mariages forcés sont des pratiques néfastes qui violent les droits de la personne, y portent atteinte et font échec à leur réalisation, qu’ils accompagnent et perpétuent d’autres pratiques néfastes et violations des droits de l’homme, et que ces actes ont des répercussions excessivement préjudiciables aux femmes et aux filles, et soulignant les obligations qui incombent aux États en matière de droits de l’homme et les engagements qu’ils ont pris de promouvoir et de protéger les droits et les libertés fondamentales des femmes et des filles et de prévenir et d’éliminer la pratique des mariages d’enfants, des mariages précoces et des mariages forcés, Notant avec inquiétude que la pauvreté, l’insécurité et le manque d’instruction comptent parmi les causes profondes des mariages d’enfants, des mariages précoces et des mariages forcés, que les conflits armés et les situations d’urgence humanitaire sont autant de facteurs aggravants du problème et que ces pratiques restent courantes dans les zones rurales et parmi les populations les plus pauvres, et _______________ 8 Rapport de la Conférence internationale sur la population et le développement, Le Caire, 5-13 septembre 1994 (publication des Nations Unies, numéro de vente : F.95.XIII.18), chap. I, résolution 1, annexe. 9 Rapport de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes, Beijing, 4-15 septembre 1995 (publication des Nations Unies, numéro de vente : F.96.IV.13), chap. I, résolution 1, annexes I et II. 10 Documents officiels du Conseil économique et social, 2014, Supplément n o 7 (E/2014/27), chap. I, sect. A. 11 Ibid., 2016, Supplément no 7 (E/2016/27), chap. I, sect. A. 12 Résolution 70/1. 13 A/71/253. 2/7

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