A/HRC/RES/22/32 Réaffirmant que les États devraient prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir à tout enfant le droit de jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible, sans discrimination d’aucune sorte et, ce faisant, être motivés par l’intérêt supérieur de l’enfant, en assurant, d’une manière qui corresponde au développement de leurs capacités, la participation effective des enfants dans tous les domaines et à toutes les décisions qui influent sur leur vie, et qu’ils devraient prendre des mesures pour garantir qu’autant de ressources disponibles que possible sont allouées à la pleine réalisation du droit de l’enfant à jouir du meilleur état de santé possible, y compris en renforçant la coopération internationale dans ce domaine, Réaffirmant également les engagements pris par les États de tout faire pour accélérer la réalisation des objectifs de développement arrêtés au niveau international, notamment la réalisation d’ici à 2015 des objectifs 4, 5 et 6 du Millénaire pour le développement, et tenant compte des consultations en cours sur le programme de développement de l’ONU pour l’après-2015, Réaffirmant en outre que l’enfant, pour l’épanouissement harmonieux de sa personnalité, doit grandir dans le milieu familial, que l’intérêt supérieur de l’enfant doit être le principe fondamental guidant les personnes chargées de le nourrir et de le protéger, et qu’il faut promouvoir la capacité des familles et des aidants à assurer à l’enfant des soins et un environnement sûr, Prenant note des discussions tenues durant la séance annuelle d’une journée sur les droits de l’enfant, axées sur le droit de jouir du meilleur état de santé possible, et prenant note du rapport de la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme sur le droit de l’enfant de jouir du meilleur état de santé possible1, Accueillant avec satisfaction les travaux des titulaires de mandat au titre des procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme ayant trait au droit de l’enfant à la santé, ainsi que ceux de la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question de la violence à l’encontre des enfants et de la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé, Accueillant également avec satisfaction la Stratégie mondiale pour la santé de la femme et de l’enfant, lancée en septembre 2010 par le Secrétaire général, ainsi que les engagements politiques et financiers résolus pris par les États à l’égard de sa mise en œuvre et des initiatives prises pour l’appuyer, notamment la mise en place de la Commission de l’information et de la responsabilisation en matière de santé de la femme et de l’enfant, Accueillant en outre avec satisfaction la Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé, adoptée en mai 2012 à la soixante-cinquième Assemblée mondiale de la santé, dans laquelle les États membres de l’Organisation mondiale de la Santé ont affirmé leur détermination politique à réduire les inégalités en matière de santé par une action, adaptée à chaque société, sur les déterminants sociaux de la santé, Reconnaissant que les atteintes à l’environnement et les risques liés au travail peuvent avoir des effets négatifs sur les enfants et l’exercice de leur droit de jouir du meilleur état de santé possible et de leur droit à un niveau de vie suffisant, Notant avec une profonde préoccupation que dans de nombreuses parties du monde la situation des enfants demeure critique et s’est dégradée du fait de la crise financière et économique mondiale, 1 2 A/HRC/22/31. GE.13-13290

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