A/HRC/RES/22/32 Reconnaissant que, dans la petite enfance, les enfants sont plus vulnérables aux maladies, aux traumatismes, à toutes les formes de violence physique et mentale, à l’abandon moral, aux blessures, aux mauvais traitements et aux sévices, Rappelant les résolutions 11/8, en date du 17 juin 2009, 18/2, en date du 28 septembre 2011, et 21/6, en date du 27 septembre 2012, du Conseil des droits de l’homme sur la mortalité et la morbidité maternelles évitables, ainsi que le rapport du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme sur la mortalité et la morbidité maternelles évitables et les droits de l’homme, et le guide technique correspondant portant sur l’application d’une approche fondée sur les droits de l’homme à la mise en œuvre des politiques et des programmes visant à réduire la mortalité et la morbidité maternelles évitables2, Profondément préoccupé par le fait que plus de 6 900 000 enfants de moins de 5 ans meurent chaque année, la plupart de causes évitables et traitables, faute d’accès aux services et aux soins de santé, y compris l’accès à une assistance qualifiée lors de l’accouchement et à des soins immédiats aux nouveau-nés, ainsi qu’aux déterminants de la santé tels qu’une eau potable, des services d’assainissement et une alimentation sûre et adéquate, et que la mortalité demeure la plus élevée chez les enfants qui appartiennent aux groupes de population les plus pauvres et les plus marginalisés, Notant que l’accès à l’eau salubre et aux services d’assainissement peut réduire de 50 % le risque de mortalité infantile, mais aussi réduire la prévalence des maladies telles que l’anémie et l’avitaminose, qui nuisent à la santé maternelle, et le paludisme, la diarrhée et la malnutrition, Reconnaissant qu’il est capital de remédier aux inégalités en matière de santé infantile et de favoriser l’égalité dans la prestation de soins de santé de qualité élevée dans les pays pour réduire la mortalité infantile, et parvenir à améliorer le bien-être de l’enfant et la réalisation des droits de l’enfant, Profondément préoccupé par les multiples manifestations de discrimination et de stigmatisation auxquelles les enfants sont exposés pour des motifs tels que la race, la couleur, le sexe, la langue, la religion, l’opinion politique ou autre, l’origine nationale, ethnique ou sociale, la fortune, le handicap, la naissance, le statut de migrant ou tout autre statut, toutes manifestations qui ont des incidences néfastes sur leur développement, leur survie et leur droit à la santé, Soulignant qu’il est nécessaire d’intégrer une perspective de genre et de reconnaître l’enfant comme titulaire de droits dans toutes les politiques et tous les programmes qui concernent la santé des enfants, Reconnaissant que la réalisation du droit de l’enfant de jouir du meilleur état de santé possible est confortée par la progression sur la voie d’une couverture médicale universelle, la priorité étant donnée tout particulièrement aux besoins des enfants les plus pauvres et les plus vulnérables, en instaurant un système de santé opérationnel qui prévoit l’accès de tous à des soins de santé complets et de qualité, y compris les mesures et la protection voulues en matière de santé publique, et qui s’attaque aux déterminants de santé selon une approche intégrée et multisectorielle, Reconnaissant également que la réalisation du droit de l’enfant de jouir du meilleur état de santé possible est confortée par des dispositifs de financement de la santé qui évoluent de façon à éviter au patient d’avoir à régler des sommes importantes directement au prestataire, et incluent une procédure de prépaiement des contributions financières pour les soins et services de santé ainsi qu’un mécanisme de mutualisation des risques au sein de la population, 2 GE.13-13290 A/HRC/21/22 et Corr.1 et 2. 3

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