A/RES/55/187
diversification et la modernisation des capacités de production dans les pays en
développement et les pays en transition;
5.
Réaffirme qu’il faut, dans le cadre des modules de services existants de
l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel, prendre des
initiatives qui aillent au-delà des mesures associées à l’ajustement et à la
stabilisation économiques afin d’aider l’activité manufacturière des pays en
développement, en particulier des pays les moins avancés, à survivre et à prospérer;
6.
Souligne la nécessité d’un environnement international et national
propice à l’industrialisation des pays en développement, et demande instamment à
tous les gouvernements d’adopter et de mettre en œuvre des politiques et stratégies
de développement qui, dans le cadre de politiques d’industrialisation transparentes
et responsables, favorisent notamment le développement de l’entreprise,
l’investissement étranger direct, l’adaptation et l’innovation technologiques,
l’élargissement de l’accès aux marchés et l’utilisation efficace de l’aide publique au
développement, de manière à permettre aux pays en développement de créer un
climat propice à l’investissement grâce auquel ils puissent augmenter et compléter
leurs ressources nationales pour accroître, diversifier et moderniser leurs capacités
de production industrielle dans un système commercial international ouvert,
équitable, non discriminatoire, transparent, multilatéral et réglementé;
7.
Constate que mondialisation et interdépendance vont de pair et rappelle
l’importance d’un transfert de technologie dans les pays en développement, moyen
de coopération internationale efficace dans le domaine du développement industriel;
8.
Réaffirme le rôle de l’industrie dans le développement social, en
particulier dans l’optique de l’interaction de l’industrie et de l’agriculture, et note
que, grâce à ces interactions, l’industrie est une puissante source de création
d’emplois, de revenus et d’intégration sociale, éléments indispensables à
l’élimination de la pauvreté;
9.
Constate que, dans les pays en développement, l’aide publique au
développement continue d’être également utilisée pour le développement industriel,
et demande aux pays donateurs et aux pays bénéficiaires de continuer de coopérer
pour utiliser de manière plus efficace les ressources provenant de l’aide publique au
développement consacrées à la coopération pour le développement industriel;
10. Souligne l’importance que revêt pour les pays en développement le
financement pour le développement industriel, y compris les mécanismes et
instruments du marché et les modalités de financement novatrices, telles que les
plans de cofinancement et les fonds d’affectation spéciale, les échanges de créances
contre des prises de participation et, éventuellement, d’autres mesures d’allégement
de la dette et d’aide publique au développement spécialement conçues pour
renforcer les capacités industrielles des pays en développement grâce, notamment, à
des flux de capitaux privés et, à cet égard, prie les entités compétentes du système
des Nations Unies, notamment l’Organisation des Nations Unies pour le
développement industriel et la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le
développement, agissant dans le cadre de leur partenariat stratégique, d’aider les
pays en développement et les pays en transition à mobiliser des ressources aux fins
du développement industriel, grâce en particulier à des activités tendant à favoriser
les investissements, à la création de petites et de moyennes entreprises, à
l’accroissement de la compétitivité de leurs exportations, à l’encouragement des
pratiques visant à promouvoir la création d’emplois dans l’industrie et diverses
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