A/RES/60/30 Sachant que les problèmes des espaces marins sont étroitement liés et doivent être envisagés comme un tout selon une optique intégrée, interdisciplinaire et intersectorielle, et réaffirmant qu’il faut améliorer la coopération et la coordination aux échelons national, régional et mondial, conformément à la Convention, pour soutenir et compléter ce que fait chaque État pour promouvoir et faire appliquer la Convention ainsi que la gestion intégrée et la mise en valeur durable des mers et des océans, Réaffirmant qu’il faut absolument coopérer, notamment en renforçant les capacités et en transférant des technologies, afin que tous les États, spécialement les pays en développement et en particulier les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement, ainsi que les États côtiers d’Afrique, puissent appliquer la Convention et tirer profit de la mise en valeur durable des mers et des océans, et aussi participer pleinement aux instances et mécanismes mondiaux et régionaux qui s’occupent des questions relatives aux océans et au droit de la mer, Soulignant qu’il faut faire en sorte que les organisations internationales compétentes soient mieux à même de contribuer, aux niveaux mondial, régional, sous-régional et bilatéral, et grâce à des programmes de coopération avec les gouvernements, à l’amélioration des capacités nationales dans les domaines des sciences marines et de la gestion durable des océans et de leurs ressources, Rappelant que les sciences de la mer sont importantes pour l’élimination de la pauvreté, la sécurité alimentaire, la préservation des ressources et du milieu marin de la planète au niveau mondial, la possibilité de comprendre et de prédire les phénomènes naturels et d’y réagir, et la promotion de la mise en valeur durable des mers et des océans, car elles améliorent les connaissances grâce à des efforts de recherche soutenus et à l’analyse des résultats de l’observation et ces connaissances sont appliquées à la gestion et à la prise de décision, Rappelant également qu’elle a décidé dans ses résolutions 57/141 et 58/240, suivant la recommandation du Sommet mondial pour le développement durable 8, de mettre en place, dans le cadre de l’Organisation des Nations Unies, un mécanisme d’information et d’évaluation à l’échelle mondiale concernant l’état, présent et prévisible, du milieu marin, y compris les aspects socioéconomiques de la question, en se fondant sur les évaluations régionales existantes, et constatant qu’il faut que tous les États coopèrent à cette fin, Se disant à nouveau préocccupée par les incidences néfastes sur le milieu marin et la diversité biologique, en particulier les écosystèmes marins vulnérables, y compris les récifs coralliens, des activités de l’homme telles que la surexploitation des ressources biologiques marines, les pratiques de pêche destructrices, l’impact physique des navires, les invasions d’espèces allogènes et la pollution du milieu marin, quelle qu’en soit l’origine, notamment celle produite par des activités terrestres ou par des navires, causée en particulier par les rejets illicites d’hydrocarbures et autres substances nocives, par la perte ou l’abandon de matériel de pêche ou par l’immersion de déchets, notamment de déchets dangereux comme les matières radioactives, les déchets nucléaires et les produits chimiques dangereux, ______________________________ 8 Rapport du Sommet mondial pour le développement durable, Johannesburg (Afrique du Sud), 26 août–4 septembre 2002 (publication des Nations Unies, numéro de vente : F.03.II.A.1), chap. I, résolution 2, annexe, par. 36, al. b. 2

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