A/RES/68/72 Assistance à la lutte antimines Profondément alarmée par le nombre de mines qui continuent d’être posées chaque année, s’ajoutant au nombre, décroissant mais encore très important, de mines et de restes explosifs de guerre provenant de conflits armés ainsi que de zones minées, et restant convaincue par conséquent que la communauté internationale doit intensifier d’urgence les activités de déminage en vue d’éliminer au plus tôt le danger que les mines terrestres et les restes explosifs de guerre présentent pour les civils et leurs répercussions sur le plan humanitaire, Considérant que, outre les États auxquels il appartient au premier chef d’agir, l’Organisation des Nations Unies a un rôle non négligeable à jouer en matière d’assistance à la lutte antimines, par l’intermédiaire des membres du Groupe interinstitutions de coordination de la lutte antimines 3 et notamment du Service de la lutte antimines, et que cette lutte est un élément important et intégré des activités que mène l’Organisation dans le domaine de l’aide humanitaire et dans celui du développement, et notant que la lutte antimines fait désormais partie de maintes opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Notant avec satisfaction le resserrement de la coopération et de la coordination du Groupe interinstitutions de coordination de la lutte antimines avec les organisations non gouvernementales et d’autres parties prenantes dans le cadre des réunions du Comité de la lutte antimines 4, et la participation active du Groupe au mécanisme de coordination de l’action humanitaire, Considérant qu’il importe que les femmes et les hommes participent pleinement et effectivement aux programmes de lutte antimines, Considérant également que les professionnels nationaux, régionaux et internationaux de la lutte antimines, y compris le personnel et les forces de maintien de la paix des Nations Unies, jouent un rôle précieux dans ce domaine en permettant aux communautés locales et aux personnes blessées par l’explosion de mines de reprendre une vie normale et de recouvrer leurs moyens de subsistance grâce au rétablissement de l’accès à des terres précédemment minées, Soulignant qu’il est urgent de demander instamment aux acteurs non étatiques d’arrêter immédiatement et sans condition toute nouvelle pose de mines, d’engins explosifs improvisés et autres engins explosifs connexes, Prenant note du rapport du Corps commun d’inspection sur l’évaluation de la portée, des modalités, de l’efficacité et de la conduite des travaux menés par les organismes des Nations Unies dans le domaine de la lutte antimines 5, et de la note du Secrétaire général y relative 6, _______________ 3 À savoir le Service de la lutte antimines du Département des opérations de maintien de la paix du Secrétariat, le Bureau des affaires de désarmement du Secrétariat, le Programme des Nations Unies pour le développement, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance, le Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires du Secrétariat, l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (ONU-Femmes), le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, le Programme alimentaire mondial, l’Organisation mondiale de la Santé, l’Institut des Nations Unies pour la recherche sur le désarmement et la Banque mondiale. 4 Le Comité de la lutte antimines est un mécanisme informel d’échange d’informations. Il comprend le Groupe interinstitutions de coordination de la lutte antimines, les organisations non gouvernementales participant à la lutte antimines, le Comité international de la Croix-Rouge, le Centre international de déminage humanitaire de Genève et des établissements universitaires. 5 A/68/63. 6 A/68/63/Add.1. 2/5

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