Marée noire sur les côtes libanaises
A/RES/74/208
répercussions néfastes sur les ressources naturelles, la diversité biologique, la pêche
et le tourisme de ce pays ainsi que sur la santé de la population ;
4.
Prend acte des conclusions formulées par le Secrétaire général dans son
rapport, indiquant que, selon les études menées, les dommages subis par le Liban se
chiffraient en 2014 à 856,4 millions de dollars des États-Unis, et prie le Secrétaire
général d’engager les organismes et institutions des Nations Unies et les autres
organisations ayant participé à l’évaluation initiale des dégâts écologiques à
entreprendre, dans la limite des ressources existantes, une nouvelle étude s ’appuyant
notamment sur les travaux initialement menés par la Banque mondiale et présentés
dans le rapport du Secrétaire général à sa soixante-deuxième session 5 , en vue de
mesurer et quantifier les dommages causés à l’environnement des pays voisins ;
5.
Demande de nouveau à cet égard au Gouvernement israélien d’assumer la
responsabilité qui est la sienne de dédommager rapidement et convenablement le
Gouvernement libanais pour les dégâts susmentionnés, ainsi que les autres pays
directement touchés par la marée noire, tels que la République arabe syrienne, dont
les côtes ont été en partie polluées, pour les dépenses engagées en vue de réparer les
dégâts écologiques causés par la destruction des réservoirs, et notamment de remettre
en état le milieu marin, en particulier compte tenu de la conclusion tirée dans le
rapport du Secrétaire général, selon laquelle la non-application des dispositions
pertinentes de ses résolutions concernant l’indemnisation et le dédommagement des
Gouvernements et peuples libanais et syrien touchés par la marée noire demeure fort
préoccupante ;
6.
Remercie à nouveau le Gouvernement libanais et les États Membres, les
organisations régionales et internationales, les institutions financières régionales et
internationales, les organisations non gouvernementales et le secteur privé de ce
qu’ils ont fait pour lancer des opérations de nettoyage et de remise en état des côtes
polluées, et engage les États Membres et les entités susmentionnées à continuer
d’aider le Gouvernement libanais, par un appui financier et technique, à mener à bien
ces opérations, afin que soient préservés l’écosystème du Liban et celui du bassin de
la Méditerranée orientale ;
7.
Se félicite de ce que le Fonds pour le relèvement du Liban ait accepté
d’accueillir le fonds de financement de la réparation des dégâts causés par la marée
noire en Méditerranée orientale, alimenté par des contributions volontaires, en vue
d’assister et d’appuyer les pays directement touchés qui s’efforcent de gérer de façon
intégrée et écologiquement rationnelle – de la phase du nettoyage à celle de
l’évacuation sans risque des déchets d’hydrocarbures – la catastrophe écologique
causée par la destruction des réservoirs de carburant de la centrale électrique de
Jiyeh ;
8.
Note que, dans son rapport, le Secrétaire général a engagé les États
Membres, les organisations internationales, les institutions financières internationales
et régionales, les organisations non gouvernementales et le secteur privé à intensifier
leur appui au Liban, notamment dans ses activités de remise en état de ses côtes, invite
de nouveau les États et la communauté internationale des donateurs à verser des
contributions volontaires au fonds de financement et, dans cette perspective, prie le
Secrétaire général de mobiliser une assistance technique et financière internationale
pour faire en sorte que le fonds dispose de ressources suffisantes et appropriées ;
9.
Est consciente que la marée noire a des répercussions néfastes
pluridimensionnelles et prie le Secrétaire général de lui présenter, à sa soixante __________________
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