A/HRC/RES/36/27 Conscient de l’engagement soutenu et primordial de la Mission de l’Union africaine en Somalie et de la perte et du sacrifice de membres tués au combat, et sachant également que les engagements de la Mission et de l’Autorité intergouvernementale pour le développement créent les conditions devant permettre à la Somalie d’établir des institutions politiques et d’étendre l’autorité de l’État, ce qui est essentiel pour jeter les bases d’un transfert progressif des responsabilités en matière de sécurité aux forces de sécurité somaliennes, Reconnaissant également le rôle que les femmes ont joué et continueront de jouer dans la mobilisation locale et la consolidation de la paix au sein de la société somalienne, et conscient qu’il est important de promouvoir leur autonomisation économique et leur participation à la prise de décisions dans la vie politique et la vie publique, notamment au Parlement et à tous les niveaux de l’administration, conformément à la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité sur les femmes et la paix et la sécurité, en date du 31 octobre 2000, 1. Note avec satisfaction la volonté du Gouvernement fédéral somalien d’améliorer la situation des droits de l’homme en Somalie et accueille favorablement : a) Le Nouveau partenariat pour la Somalie, adopté à la Conférence de Londres sur la Somalie par la Somalie et les partenaires internationaux, qui fixe des objectifs ambitieux, mais réalisables, pour progresser par rapport aux priorités de la Somalie en matière de stabilité et de développement, notamment sur les droits de l’homme et l’état de droit, la conclusion d’un accord sur la constitution, la participation de tous les citoyens à la vie politique, la bonne gouvernance, les mesures de lutte contre la corruption, la sécurité et le redressement économique ; b) L’adoption du premier plan de développement national en trente ans et les engagements qui y sont énoncés de protéger les droits de l’homme, promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes et autonomiser toutes les femmes et les filles ; c) Le Pacte de sécurité, adopté par la Somalie et les partenaires internationaux à la Conférence de Londres sur la Somalie, qui présente une vision des institutions et des forces de sécurité dirigées par les Somaliens selon laquelle celles-ci correspondent aux moyens disponibles, sont acceptables et responsables et ont les capacités d’assurer la sécurité et la protection que les Somaliens méritent et dont ils ont besoin, conformément au droit international humanitaire et aux normes relatives aux droits de l’homme ; d) L’engagement pris à un haut niveau lors de la Conférence de Londres sur la Somalie à poursuivre le dialogue et à œuvrer à l’établissement d’un partenariat plus étroit entre le Gouvernement fédéral somalien, la société civile et les organisations de la diaspora, compte tenu de l’importante contribution de la société civile et de la diaspora en faveur de la paix et du développement en Somalie ; e) La plus grande représentation des femmes au sein du Gouvernement et du Parlement national somalien, passée de 14 % à 24 % à l’issue des élections, qui, bien qu’elle n’atteigne pas 30 % conformément à l’engagement qui avait été pris, marque une avancée durement acquise sur la voie d’une gouvernance plus représentative, plus ouverte et plus efficace ; f) La tâche entreprise par le Ministère de la femme et de la promotion des droits de l’homme en tant que principal organe fédéral chargé de mettre en œuvre le programme relatif aux droits de l’homme en Somalie, notamment les efforts visant à établir une commission nationale des droits de l’homme pour surveiller les violations et les exactions et veiller à ce qu’elles ne restent pas impunies, comprenant des femmes, des représentants de groupes marginalisés et des personnes handicapées ; g) L’élaboration et l’adoption de politiques et de plans essentiels, notamment un plan d’action pour les droits de l’homme à l’issue de la période de transition, une politique nationale d’égalité entre les hommes et les femmes et un plan d’action national pour l’élimination des violences sexuelles en période de conflit ; h) Les progrès accomplis en ce qui concerne les principaux textes législatifs, notamment la promulgation de la loi sur la protection de l’enfance, les progrès en vue de 2 GE.17-17796

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