A/RES/56/128 l’article 5 de la Déclaration sur l’élimination de toutes les formes d’intolérance et de discrimination fondées sur la religion ou la conviction 7, Rappelant les dispositions relatives aux pratiques traditionnelles ou coutumières préjudiciables à la santé des femmes et des filles figurant dans les documents finals adoptés par la Conférence mondiale sur les droits de l’homme 8, la Conférence internationale sur la population et le développement9, la quatrième Conférence mondiale sur les femmes 10, ainsi que dans ceux qu’elle a adoptés à ses vingt et unième 11 , vingt-troisième 12 et vingt-sixième 13 sessions extraordinaires, Rappelant également la recommandation générale 14 concernant l’excision, adoptée par le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes à sa neuvième session 14, ainsi que les paragraphes 11 et 20 et l’alinéa l du paragraphe 24 de la recommandation générale 19 concernant la violence à l’égard des femmes, adoptée par le Comité à sa onzième session15, l’alinéa d du paragraphe 15 et le paragraphe 18 de la recommandation générale 24 concernant l’article 12 de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, sur les femmes et la santé, adoptée par le Comité à sa vingtième session 16, et prenant note des paragraphes 21, 35 et 51 de l’observation générale n o 14 (2000) concernant l’article 12 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, adoptée par le Comité des droits économiques, sociaux et culturels à sa vingt-deuxième session 17, Réaffirmant que les pratiques traditionnelles ou coutumières néfastes, notamment les mutilations génitales féminines, risquent de compromettre gravement la santé des femmes et des filles et peuvent avoir des conséquences fatales, Se déclarant préoccupée par le fait que ces pratiques restent très largement répandues, Réaffirmant que ces pratiques traditionnelles ou coutumières néfastes constituent une forme manifeste de violence à l’égard des femmes et des filles et une grave violation de leurs droits fondamentaux, Soulignant que l’élimination des pratiques traditionnelles ou coutumières néfastes contribuera à rendre les femmes et les filles moins vulnérables face au virus de l’immunodéficience humaine et au syndrome d’immunodéficience acquise (VIH/sida) et aux autres infections sexuellement transmissibles, Soulignant également que ces pratiques ne seront éliminées que si les gouvernements, la communauté internationale et la société civile, y compris les _______________ 7 Voir résolution 36/55. A/CONF.157/24 (Partie I), chap. III. 9 Rapport de la Conférence internationale sur la population et le développement, Le Caire, 5-13 septembre 1994 (publication des Nations Unies, numéro de vente : F.95.XIII.18), chap. I, résolution 1, annexe. 10 Rapport de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes, Beijing, 4-15 septembre 1995 (publication des Nations Unies, numéro de vente : F.96.IV.13), chap. I, résolution 1, annexes I et II. 11 Résolution S-21/2, annexe. 12 Résolution S-23/2, annexe et résolution S-23/3, annexe. 13 Résolution S-26/2, annexe. 14 Voir Documents officiels de l’Assemblée générale, quarante-cinquième session, Supplément no 38 et rectificatif (A/45/38 et Corr.1), chap. IV, par. 438. 15 Ibid., quarante-septième session, Supplément no 38 (A/47/38), chap. I. 16 Ibid., cinquante-quatrième session, Supplément no 38 (A/54/38/Rev.1), première partie, chap. I, sect. A. 17 Documents officiels du Conseil économique et social, 2001, Supplément no 2 (E/2001/22), annexe IV. 8 2

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