A/RES/56/128 organisations non gouvernementales et communautaires sont fermement résolus à s’y attaquer et s’y emploient plus énergiquement, et que les mentalités changent radicalement, Prenant note avec satisfaction des travaux accomplis dans le cadre de l’Organisation de l’unité africaine pour élaborer un projet de protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples18 portant sur les droits des femmes en Afrique, Se félicitant de l’appel lancé par le Forum panafricain sur l’avenir des enfants, qui s’est tenu au Caire du 28 au 31 mai 2001, en faveur de l’élimination de toutes les pratiques traditionnelles néfastes qui sont préjudiciables aux droits et à la santé des filles et des femmes 19, 1. Accueille avec satisfaction : a) Le rapport du Secrétaire général 20, qui fait état d’exemples encourageants de progrès aux niveaux national et international ; b) Les initiatives prises par les organes, programmes et organismes des Nations Unies, parmi lesquels le Fonds des Nations Unies pour l’enfance, le Fonds des Nations Unies pour la population, l’Organisation mondiale de la santé, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, le Fonds de développement des Nations Unies pour la femme et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida, pour s’attaquer à la question des pratiques traditionnelles ou coutumières préjudiciables à la santé des femmes et des filles, et les encourage à continuer de coordonner leurs activités ; c) Les activités entreprises par l’Ambassadrice spéciale du Fonds des Nations Unies pour la population en vue de l’élimination des mutilations génitales féminines, et la contribution qu’elle ne cesse d’apporter à la campagne en faveur de l’élimination des mutilations génitales féminines ; d) Les travaux du Comité interafricain sur les pratiques traditionnelles préjudiciables à la santé des femmes et des enfants, ainsi que d’autres organisations non gouvernementales et communautaires, y compris des associations de femmes, pour faire mieux comprendre les effets préjudiciables de ces pratiques, en particulier des mutilations génitales des femmes et des filles ; e) Le fait que la question de l’élimination des pratiques traditionnelles ou coutumières néfastes sera examinée par l’Assemblée générale lors de sa session extraordinaire consacrée aux enfants ; 2. Souligne que les pays en développement qui s’emploient à éliminer les pratiques traditionnelles ou coutumières préjudiciables à la santé des femmes et des filles ont besoin de l’assistance technique et financière des fonds et programmes des Nations Unies ainsi que des institutions financières internationales et régionales et des donateurs bilatéraux et multilatéraux, et que les organisations non gouvernementales et communautaires qui s’occupent de ces questions ont besoin de l’assistance de la communauté internationale ; 3. Demande à tous les États : a) De ratifier les instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme, applicables en la matière, en particulier la Convention sur l’élimination de toutes les _______________ 18 Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 1520, no 26363. Voir A/S-27/4, annexe, par. 32, al. g. 20 A/56/316. 19 3

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